البحث أكثر من رائع يتكلم على السياسة التي اتخذتها الدولة الجزائرية لمكاقحة أزمة السكن
و يتحدث كذلك عن أنواع المساكن الموجودة مثل السكنات الفردية التساهمية
السكنات الجماعية المدعومة من الدولة
الشركات مثل وكالة ADDEL,ADLAP , OPG ..........ETC
وهذه مقدمة البحث
INTRODUCTION GENERALE
Ecole d’architecture et d’urbanisme de constantine
A partir des années 1960, l'urbanisation rapide
dans certains pays incite les autorités à planifier le développement des plus
grandes agglomérations par la création de villes nouvelles à leur périphérie,
pour limiter leur centralisation. Elles visaient également à « décongestionner »
une ville totalement asphyxiée et essayer d'en faire des agglomérations
multipolaires. Ces villes nouvelles sont des villes, ou un ensemble de
communes, qui naissent généralement d'une volonté politique, et qui se
construit en peu de temps sur un emplacement auparavant peu ou pas habité.
Après quelques années, elle perd son caractère de nouveauté, et devient une
ville comme les autres, qui garde parfois dans son nom la trace de son origine.
Le concept de la ville
nouvelle, à la fin des années 1960, ébauche un nouveau genre de vie urbaine.
Les missions d’aménagement des villes nouvelles entendent répondre au malaise
des grands ensembles et à l’isolement de l’habitat pavillonnaire. La ville
nouvelle rompt avec le modèle traditionnel de la grande ville, pour lui
substituer une ville qui se veut moins imposante et plus verte, constituée de
petites unités urbaines séparées les unes des autres, entre lesquelles seraient
maintenus terrains agricoles et zones d’espaces verts. De ce point de vue, la
ville nouvelle visait bien une forme d’exemplarité en matière de qualité de
vie. La volonté de créer un cadre de vie harmonieux et proche de la nature se
retrouve lors de la réalisation de la ville nouvelle d’Alberstlund dans les
années 1960. De même, le plan de développement du Grand Copenhague avait placé
la maîtrise publique de l’urbanisation et l’équilibre ville-nature au centre de
ses objectifs.
L’ambition des villes
nouvelles était toutefois aussi d’ordre économique. Elles devaient être des
bassins de recrutement, et créer des noyaux d’emplois aux profils économiques
diversifiés. Cependant, cet objectif
économique des villes nouvelles s’est vite trouvé atténué par le manque de
concentration d’emplois hautement qualifiés.
Les universités sont évidemment un enjeu majeur pour leur développement.
Celles-ci, par l’attractivité qu’elles suscitent, tant auprès des populations
que des entreprises, par les réseaux qu’elles créent, sont en effet devenues un
enjeu prioritaire des stratégies de développement des villes et des régions
métropolitaines. Les universités des villes nouvelles ont su, à cet égard,
attirer des étudiants.
Cette politique
volontariste est tout particulièrement menée au Royaume-Uni (par exemple
Crawley et Milton Keynes près de Londres) et en France (Villeneuve-d'Ascq,
près de Lille) etc.
L'idée de créer des villes nouvelles
est aussi inspirée du concept des cités-jardins, développé par Ebenezer Howard.
De nombreuses cités à vocation purement industrielle sont aussi créées dans les
pays socialistes (URSS, Pologne, Roumanie ...), un peu à la façon des cités
minières d'Europe occidentale pendant la révolution industrielle. D'autres sont
davantage à vocation scientifique et universitaire comme la ville de
Louvain-la-Neuve et son ,
en Belgique. Enfin, certains pays ont créé une nouvelle capitale pour éviter la
concentration de trop de pouvoirs (à la fois économiques et politiques) dans
une seule ville, pour promouvoir une meilleure répartition de la population sur
le territoire, pour placer la capitale au centre du pays, ou simplement pour
mettre fin aux convoitises entre villes : Australie (Canberra),
Brésil (Rio de Janeiro remplacée par Brasilia).
En Algérie, la décision de construire des villes
nouvelles remonte aux années 70.
A l’époque, des études de localisation de ces nouvelles
agglomérations urbaines avaient identifié notamment les sites de Ain Oussera,
sur les hauts plateaux, ainsi qu’une couronne de villes nouvelles autours
d’Alger. Par la suite le projet a été oublié dans les années 80, avant de
redevenir d’actualité vers le milieu des années 90, le projet connaitra ensuite
une nouvelle éclipse et reviendra sur le devant de la scène avec la création du
gouvernorat d’Alger et par la suite la promulgation de la loi n°02-08 du 8 Mai
2002, relative aux conditions de créations des villes nouvelles et de leurs
aménagement. Cette loi institue pour chaque ville nouvelle, « un plan
d’aménagement de la ville nouvelle »(article8).
C’est dans ce contexte qu’il y a eu un essor de plusieurs villes nouvelles telle que le
projet de sidi Abdellah, Bouinan, El-Affroun et Naciria etc, dont la mise en œuvre prioritaire a été
retenue pour maîtriser et organiser la
croissance urbaine de la capitale. Aussi la ville de Boughezoul (au sein des
Hauts Plateaux-Centre), Massinissa et Ali-Mendjeli à Constantine.
Cette dernière est perçue comme un moyen de recours pour
maîtriser et organiser la croissance urbaine de la ville de Constantine. La
ville nouvelle Ali Mendjeli est considérée comme un élément d’une stratégie
politique visant la résorption des quartiers précaires, et l’atténuation de la
crise du logement et des fractures sociales ainsi que l’accueil des surplus des
populations pour essayer enfin de faire
partie des agglomérations multipolaires
de Constantine........
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